11 red flags à surveiller chez votre courtier immobilier

Un.e courtier.ère en immobilier, c’est est un.e professionnel.le du domaine dont le rôle est d’agir comme intermédiaire entre l’acheteur.se et le.la vendeur.se. L’une ou l’autre des parties peut d’ailleurs avoir recours à un.e courtier.ère pour l’épauler dans ses démarches.

Avec plusieurs scandales qui ont éclaté ces dernières années, la profession en a pris un coup.

Voici une liste de dix points pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

• #1. Il ou elle ne détient pas son permis de courtage

• Détenir un permis émis par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), c’est comme avoir son permis de conduire pour un.e automobiliste : indispensable. Pour vérifier que c’est bien le cas de la personne avec qui vous souhaitez faire affaire, c’est super facile : le site web de l’OACIQ permet de vérifier les dossiers de ses membres.

• #2. Il ou elle a fait l’objet d’avis ou de mentions disciplinaires

En parlant de vérifier le dossier des membres de l’OACIQ, le site permet également de voir si les courtier.ère·s ont fait l’objet d’avis ou de mentions disciplinaires.

• #3. Il ou elle ne veut pas vous faire signer de contrat

Avant de commencer à travailler pour vous, le.la courtier.ère est dans l’obligation de vous faire signer un contrat qui mentionne, notamment, la rétribution que vous devrez lui payer.

• #4. Il ou elle dissimule des informations

Par exemple, plusieurs inspecteurs en bâtiment ont dénoncé le fait que des courtier.ère.s ont l’habitude d’occulter des rapports d’inspection défavorables. En plus de s’adonner à une pratique illégale et moralement répréhensible, qu’est-ce qui vous dit qu’une personne qui vous pousse à être malhonnête avec les autres ne l’est pas également avec vous?

• #5. Il ou elle veut choisir la personne qui fera l’inspection

Cette fois-ci, c’est plutôt du.de la courtier.ère des vendeur.se.s qu’il est question, si vous êtes acheteur.se.s, mais il arrive que ceux.celles-ci interdisent d’avoir recours à certain.e.s inspecteur.rice.s en bâtiment. Je vais vous le dire clairement : ça pue, et ça vient pas juste des canalisations.

• #6. Il ou elle n’a pas une attitude professionnelle

C’est peut-être quelqu’un de bien gentil, ou même un.e ami.e de la famille, mais avez-vous vraiment envie de confier une transaction aussi importante à quelqu’un qui oublie ses rendez-vous, se pointe en retard, ou ne répond à ses courriels qu’une fois sur deux?

• #7. Il ou elle n’a pas de temps à vous consacrer

La personne a passé la première étape, a démontré une attitude professionnelle, mais n’a maintenant plus de temps à vous accorder. Les conversations expéditives, les appels jamais retournés, c’est non!

• #8. Il ou elle n’est pas pédagogue

Que nous ne connaissiez rien à la vente ou à l’achat immobilier, c’est normal, surtout s’il s’agit de votre première transaction. Le rôle d’un.e courtier.ère n’est pas seulement de jouer les intermédiaires entre vendeur.se et acheteur.se, mais aussi de vous expliquer comment tout va se passer, et de répondre à toutes vos questions, même si elles semblent naïves.

• #9. Il ou elle de vous écoute pas

Vous avez décrit le bien de vos rêves comme une maison centenaire au milieu d’une forêt, et le.la courtier.ère vous emmène visiter une maison ultramoderne en plein centre-ville? Peut-être que vous devriez vous magasiner un.e professionnel.le qui comprend vos attentes. D’ailleurs, les caractéristiques du bien que vous recherchez doivent être indiquées dans le contrat que vous avez signé avec votre courtier.ère.

• #10. Il ou elle vous met de la pression

Bien que le rôle des courtier.ère.s soit de vous avertir lorsqu’un bien risque de vous passer sous le nez si vous hésitez trop à faire une promesse d’achat, ils ne doivent en aucun cas vous mettre de la pression pour accepter des conditions qui ne vous conviennent pas. Leur rôle, c’est de vous accompagner pour que vous trouviez chaussure à votre pied, quel que soit le temps que ça prend.

• #11. Il ou elle est un peu trop diversifié.e

Les courtier.ère.s développent souvent une expertise dans un type de bien et/ou une zone géographique, ce qui leur permet de bien connaître leur marché et de bien vous conseiller. Si le vôtre semble un peu trop papillonner, ça peut être mauvais signe.