10 refuges où passer une nuit en montagne

Quand les nuits se font plus fraîches et que le camping perd un peu de son charme, les refuges deviennent une alternative idéale pour prolonger les escapades en plein air.

Ni des chalets, ni des tentes, ces petites cabanes construites près de sentiers de randonnée pédestre sont conçues pour accueillir les marcheurs qui souhaitent passer la nuit sur le terrain. Si certains sont plus douillets que d’autres, l’esprit du refuge reste assez minimaliste : la plupart n’ont ni électricité ni eau courante. Mais faites-nous confiance, allumer le feu par soi-même fait partie du plaisir.

Voici dix refuges où s’installer et profiter des couleurs de l’automne le temps d’une fin de semaine.

Perché au sommet du mont Saint-Joseph, au cœur du parc national du Mont-Mégantic, ce mini-refuge aménagé dans un conteneur recyclé offre une vue saisissante sur la région. Il est cependant divisé en deux sections : l’une réservée aux randonneurs qui y passent la nuit, l’autre à ceux qui souhaitent s’arrêter prendre une pause le jour.

Accessible à pied depuis le chalet d’accueil situé 3,2 km plus loin, il peut accueillir deux personnes et comprend un poêle à bois, une table, des chaises et un matelas double. Des toilettes sèches sont disponibles à l’extérieur, mais il n’y a pas d’eau potable ni d’électricité.

Prix : 38 $/personne/nuit (semaine), 42 $/personne/nuit (fin de semaine)

Situé à Glen Sutton, à quelques kilomètres de la frontière avec le Vermont, Au Diable Vert propose des hébergements insolites, dont quatre cabanes perchées dans les arbres. Aussi mignonnes qu’intimes, elles incluent lits, poêle à bois, éclairage solaire et une terrasse surélevée pour admirer les Appalaches.

Les cabanes ne sont pas directement sur la montagne, mais un réseau privé de 14 kilomètres permet de rejoindre directement les sentiers de l’Estrie et le Réseau de parcs environnementaux de Sutton.

Prix : Entre 119 $ et 179 $/nuit

On atteint le refuge des Falaises de la Vallée Bras-du-Nord après une randonnée de 6,5 kilomètres. En après-midi, il sert de halte pour les marcheurs, mais il est possible de le louer pour s’en garantir l’exclusivité le soir. Avec ses huit lits en dortoir, il peut lui aussi accueillir un grand groupe.

Vous devez toutefois apporter votre propre literie, vaisselle et cuisinière au propane. Ça demande un certain effort, mais la vue en vaut la chandelle.

Prix : 160 $/nuit

Le domaine du Lièvre Rouge est situé au cœur de 275 acres de forêts sauvages dans les Hautes-Laurentides. Son site se déploie autour du paisible lac Saguay, où l’on retrouve de vastes sentiers où se promener. Un peu plus glams, ces refuges fonctionnent en autonomie grâce à l’énergie solaire et on y retrouve de l’eau potable en plus de tout le nécessaire pour cuisiner .

Le Lièvre Rouge possède même son propre café-buvette, ouvert du jeudi au dimanche, où l’on peut savourer cocktails, bières, vins, infusions et café de torréfaction.

Prix : À partir de 320 $ pour deux nuits

Difficile de résister au charme de ce refuge en bois rond. Situé à 5 kilomètres de l’accueil du parc régional Montagne du Diable, dans les Laurentides, il possède deux matelas doubles et un foyer à l’allure rustique pour se chauffer.

Le refuge ne comprend que le strict minimum : il faut donc apporter son propre sac de couchage ainsi que de la vaisselle et de l’eau potable. Après une bonne nuit de sommeil, partez à la découverte des quatre sommets que compte le parc.

Prix : 80 $/nuit

Les 20 cabanes nichées à la cime des arbres du parc Éco-Laurentides sont parfaites pour profiter d’un moment à deux. Répartis de part et d’autre du lac Cordon, chaque refuge est isolé, chauffé au bois et muni d’une cuisine entièrement équipée. De là, les différents sentiers répartis sur les 1770 hectares du parc vous seront facilement accessibles.

Les refuges n’ont pas de salles de bain, mais des toilettes sèches sont situées à quelques pas de chaque cabane.

Prix : À partir de 109 $/nuit

Situés à une heure de Montréal, les refuges de BESIDE Habitat peuvent accueillir jusqu’à neuf personnes, ce qui en fait une proposition intéressante si vous souhaitez passer une fin de semaine plein air entre ami.e.s. Leur design scandinave invoque le calme et le confort : chaque refuge comprend une chambre, une salle de bain et une cuisine entièrement équipée.

Les dix kilomètres de sentier qui sillonnent son site de 900 hectares ont été pensés pour la course en sentier, mais les marcheurs peuvent également s’y aventurer.

Prix : À partir de 209 $/nuit

Le Domaine à ciel ouvert, DACO pour les intimes, est un site d’hébergement situé dans la région de Charlevoix. Parmi son offre, on trouve le refuge Céleste, qui possède un lit double, un poêle à bois et une table basse.

Son patio couvert permet de profiter d’un télescope tout en restant à l’abri des intempéries. Mais si le froid devait se faire sentir, vous avez également accès au spa commun sur la terrasse de l’accueil-boutique.

À partir de 145 $/nuit.

Nommé Grand-Héron en raison de sa hauteur, ce refuge peut accueillir jusqu’à quatre personnes. Sa mezzanine fenestrée orientée à l’ouest offre une vue imprenable sur le coucher du soleil alors que le chauffage au poêle à bois et l’espace de feu de camp extérieur garantissent confort et chaleur.

À seulement 200 mètres de l’accueil, il se veut accessible à ceux qui veulent vivre l’expérience en refuge sans d’abord compléter une randonnée trop ardue.

À partir de 192 $/nuit

Ce refuge situé à mi-montagne combine tranquillité et points de vue sur les plus beaux paysages du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Géré par la Sépaq, ce refuge est accessible par la Randonnée des Pics, qui mène au populaire belvédère de la Tête de Chien. Muni de lits superposés, il peut accueillir jusqu’à huit personnes.

À noter qu’il s’agit d’un dortoir communautaire et que vous aurez sans doute à partager l’espace avec d’autres randonneurs.

À partir de 32,25 $/personne/nuit