10 emplois d’été qui paient plus de 20 $ l’heure

C’est beau, l’été. Le soleil, les feux de camp, les hot-dogs, la piscine… et les shifts interminables où l’on sert des verres de slush à des enfants.

Mais si je vous disais que vous pourriez passer l’été à faire autre chose que gérer des cornets échappés ou des clients qui ne savent pas lire un menu? Et qu’en plus, vous pourriez gagner bien plus que le maigre salaire minimum actuel de 16,10 $?

Moniteur de camp de jour, sauveteur à la piscine, caissier dans un casse-croûte, promeneur de chiens : depuis quelques années, les emplois d’été pour les étudiants ont bien évolué.

Pour vous le prouver, j’ai fouillé sur quelques sites pour dénicher quelques jobs d’été qui paient bien et qui vous permettraient, en plus, d’apprendre deux-trois affaires utiles.

Voici donc 10 emplois d’été pas plates pour profiter de l’été.

Vous recherchez une job qui vous permettrait de vous échapper de la routine? Chez Sanimax, une usine montréalaise qui récupère et transforme les restes de l’industrie alimentaire, on engage des étudiant.e.s pour divers travaux : nettoyage, peinture, pelletage de graisse, prélèvements de laboratoire.

Dans l’offre d’emploi, on mentionne toutefois que les candidat.e.s doivent avoir une bonne tolérance aux odeurs (et une certaine ouverture d’esprit). Mais à 28,91 $/h, votre nez devrait s’habituer assez vite.

Si vous avez envie d’air frais plutôt que d’air climatisé, la SÉPAQ engage des guides pour l’été. En plus de passer la journée dehors, vous jasez de bibittes et de nature, et vous gagnez entre 16,65 $ et 26,69 $/h, plus une prime pour le transport.

Une job zen, utile et parfaite pour l’écolo qui sommeille en vous.

Fan de chars et de science? À l’usine de pneus Goodyear de Valleyfield, vous serez payé (36 $/h!) pour analyser des composés chimiques et jouer au mini-Walter White dans un labo industriel.

Par contre, l’horaire est assez exigeant : des quarts de 12 heures, de nuit et de fin de semaine. C’est rough, mais vous serez en mesure de vous payer un voyage une fois l’été terminé.

Vous aimez passer des heures dans les musées? Voici un poste parfait pour vous : la Fondation Vimy recherche quelqu’un pour organiser les expos estivales, planifier la programmation et monter des expositions.

C’est calme, c’est culturel et ça fera de vous un.e expert.e en histoire.

À Saint-Jean-sur-Richelieu, l’usine de comptoirs Formica engage des étudiant.e.s pour livrer du matériel et opérer des machines. Le salaire est bon et vous développerez des muscles que même le gym ne vous donnerait pas.

Vous aimez le parfum de la bière fraîche combiné à celui de votre sueur? Sleeman recherche du monde pour effectuer des livraisons à travers la province.

Ça prend de bons bras (on parle de 25 kg à lever régulièrement) et un bon sens du service à la clientèle. Vous arpenterez les routes du Québec pour livrer des fûts et vous serez salué comme le messie par les clients des bars et tavernes en manque de bière.

Vous rêvez d’une job d’été qui sent le chocolat plutôt que la friture? Barry Callebaut, le géant du cacao à Saint-Hyacinthe, propose un poste de journalier.ère de production payé entre 21,49 $ et 28,21 $ de l’heure, avant primes.​

Au menu : manutention des matières premières, surveillance des équipements, nettoyage et autres tâches essentielles à la production. Le tout dans une ambiance sucrée, avec des horaires flexibles (quarts de 8, 9 ou 12 heures) et des primes pour les quarts de soir, de nuit et de fin de semaine.​

L’entreprise offre également un programme de remboursement des frais de scolarité pouvant aller jusqu’à 1000 $, ainsi qu’un espace de stationnement.

Si vous êtes en forme, que vous avez complété votre secondaire 3 et que vous êtes prêt.e à vous investir dans une équipe dynamique, ce poste est fait pour vous.​

Vous aimeriez un job d’été qui vous permettrait de dire que vous travaillez en politique? Voici une occasion en or.​

Si vous êtes dans le coin d’Ottawa, le Sénat du Canada recrute des étudiant.e.s pour son programme d’emploi 2025. Que vous soyez passionné,e par la politique, la recherche, les communications ou les ressources humaines, une place vous attend. Les postes sont variés : vous pourriez vous retrouver dans le bureau d’un sénateur, à la sécurité institutionnelle, aux services d’information, ou même à la direction des biens et services.​

Le salaire? Entre 18,42 $ et 25,87 $ de l’heure. Le contrat est temporaire, à temps plein, avec possibilité de travail hybride.​

Afin d’appliquer, vous devez être inscrit.e ou retourner aux études à temps plein dans un établissement postsecondaire reconnu. La date limite pour postuler est le 3 novembre 2025.​

Le fromage, c’est la vie. Et à Saint-Hyacinthe, c’est aussi un job payant.

Saputo cherche quelqu’un pour opérer l’équipement servant à transformer le lactosérum, soit le petit lait qui reste quand on fait du fromage. Vous aurez à vous assurer de la qualité du produit, opérer des machines et faire le ménage. Ça vient avec un filet à cheveux, un masque et une maudite bonne paie (28,55 $/h).

C’est physique, c’est salissant, mais ça vous permet de faire votre cardio et une bonne paie. Peintres Étudiants Brossard promet de vous faire bouger, de bien gagner votre vie et de développer vos skills en peinture (et peut-être un beau bronzage si vous devez travailler sur un chantier).

Bref, que vous soyez du genre à porter un sarrau, un harnais ou un polo d’employé de l’État, une job d’été intéressante et bien payée pour vous. Gardez l’œil ouvert et pensez à la fierté que vous ressentirez quand vous paierez votre premier mois de loyer cash.