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10 choses que je refuse d’acheter

C'est catégorique.

Par
Florence La Rochelle
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Je ne suis pas de l’école de pensée qui croit que pour se sentir libre financièrement, il faut se priver. Mieux gérer son argent, c’est pas juste faire un budget et couper Netflix. C’est aussi choisir de mieux consommer : apprendre à reconnaître les affaires qu’on achète par réflexe, par paresse, par pression sociale et celles qu’on nous vend parce qu’il y a de l’argent à faire sur notre dos.

Avec le temps, je pense que j’ai fini par développer des réflexes, en tant que consommatrice, qui me permettent de garder mon argent pour les choses qui sont vraiment importantes pour moi (acheter le trio sac de jujubes-pop corn-slush à 28 $ au cinéma), sans tomber dans la radinerie.

Voici donc une liste non exhaustive des choses que je n’achète pas ou plus, par conviction, par fatigue, ou juste pas gros bon sens.

#1. La dernière trend TikTok

Ce qui est l’fun, avec les affaires virales, c’est qu’on a à peine le temps de l’acheter que c’est passé de mode. Je sais pas pour vous, mais dès que je vois une nouvelle bébelle envahir mon algorithme, je sais déjà que ça sera un souvenir flou pour tout le monde d’ici 6 mois.

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Une Stanley Cup, les Labubu, les patchs à boutons : je passe mon tour.

#2. Des garanties

On est tellement habitué.e.s à la scrap et l’obsolescence programmée qu’on oublie parfois une chose fort importante : quand on achète quelque chose, on a le droit de s’attendre à ce que ça marche. Et c’est ce qu’assure la garantie légale.

La garantie légale, c’est une protection gratuite, prévue par la Loi sur la protection du consommateur, et ça permet de se faire rembourser ou de remplacer quelque chose quand vous réalisez qu’il est de mauvaise qualité ou qu’il n’est pas durable, sécuritaire ou conforme à sa description.

Donc, quand on me propose de payer la modique somme de 150 $ par an pour une protection que j’ai déjà gratuitement, je refuse.

#3. Des rasoirs « pour femmes »

Même chose pour les déodorants et les shampoings dits « pour femmes ». Quand j’achète des produits d’hygiène personnelle, je prends toujours la direction de la section « pour hommes » – pas parce que je veux sentir le fumoir ou la pastille Halls, mais parce qu’en moyenne, les produits identiques, mais destinés « aux hommes », coûtent 50 % moins cher.

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Alors, mesdames, économisez en achetant du savon emballé dans un carton noir mat qui porte un nom qui sonne comme un mix d’épices à barbecue.

#4. De la déco jetable

Vous me direz : Florence, qui achète encore ça? Et je vous répondrai : attendez que vos ami.e.s se marient ou aient des enfants.

Oui, des guirlandes en plastique et des napkins en papier, c’est pratique et pas cher – surtout quand on a une amie avec un bébé accroché à son sein ou un mariage qui s’en vient trop vite – mais c’est l’équivalent de jeter son argent direct dans poubelle, en plus de sérieusement trigger mon écoanxiété.

Je vous le promets : tout ce dont vous avez besoin pour faire une belle story à votre prochain shower se trouve déjà dans le sous-sol de la maison de vos parents ou dans un Renaissance à proximité.

#5. Des vêtements sans poches

Pourquoi l’industrie de la mode assume que j’ai rien d’important à transporter? Mes clés, mon téléphone, ce qu’il me reste de dignité… Ça prend de la place, ces affaires-là! Et quand il y en a, elle est grosse comme un timbre.

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Pourtant, je ne demande pas grand-chose : juste un pantalon où je peux cacher une patte d’ours, un Lipsyl, et mon désespoir.

#6. Du linge inconfortable

On l’a tous.tes déjà fait : acheter un top trop serré qui nous donne des airs de filet de jambon, et qui ne s’enfile que si on respire comme une personne atteinte de la Covid longue. À ce stade-ci, c’est pas un outfit, c’est un piège. Pour cette raison, j’ai décidé, il y a quelques années, qu’aucun vêtement qui m’empêche de me mouvoir ne se taillerait une place dans ma garde-robe.

Oui, même si c’est beau dans la cabine d’essayage et que c’est pas cher.

#7. Des sacs

Suis-je la seule qui a grandi dans une maison où il y avait un sac de sacs? Hélas, cette maladie m’a été transmise et j’ai, moi aussi, un sac de sacs.

En fait, j’ai plusieurs sacs de sacs, qui sont catégorisés comme suit : les sacs en plastique (une espèce heureusement en voie d’extinction), les sacs d’épicerie rigides, et les sacs en tissu. On en oublie chez moi, on m’en donne à des évènements… C’est pas compliqué, on dirait qu’ils se reproduisent.

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Vous devinerez donc que j’ai assez de sacs de toutes sortes pour faire les courses pour une famille de 12. Je m’engage donc solennellement à ne plus jamais acheter de sac. (Mais si quelqu’un veut m’offrir un sac du CCA, je l’accepterai avec joie. Non, mais, sont-tu assez beaux?)

#8. Des frais de livraison pour de la nourriture

J’habite dans Rosemont. Mon quartier de foodie, je le paie dans mon loyer de 2000 $ par mois. Il y a des dizaines des restos indiens, de sushis, de poutines, de vietnamien, de bouffe française et de vin nature dans un rayon de 5 minutes de marche. Alors, quand je crave quelque chose, je roule des yeux, je soupire très fort, et je vais le chercher à pied.

#9. Du stationnement

Je viens de la région. Du stationnement, il y en a partout. Quand je suis arrivée à Montréal, je n’en revenais pas qu’en plus de payer mon essence, mes assurances et l’entretien de ma voiture, j’allais devoir payer pour que mon auto puisse… être immobile. Je refuse. Ma voiture est déjà assez un puit financier de même.

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#10. Des cours de sport

Là-dessus, je suis très ferme : j’ai vraiment de la misère à comprendre ceux et celles qui paient une petite fortune pour s’enfermer dans une salle humide avec une milléniale de Westmount qui s’époumone à crier « respire dans tes hanches ». Transpirer, c’est pas juste valable si ça se fait dans une salle tamisée avec des citations inspirantes sur les murs.

Je comprends que beaucoup s’inscrivent à des cours pour s’obliger à bouger, mais vous pouvez aussi planifier une course quotidienne avec un.e ami.e, marcher jusqu’au travail, prendre votre appel quotidien avec votre grand-mère en faisant le tour du parc ou faire vos déplacements à vélo pour ajouter un peu d’activité physique dans votre quotidien.

Et si vous avez vraiment besoin de peer pressure pour bouger, téléchargez Strava (la version gratuite, bien sûr).

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