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Comment sortir avec une vedette

Les aventures de l'homme moyen #58

Par
David Malo
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Les gens connus, c’est comme des humains. Ils sont parfois en couple et parfois seuls. Ils ont des goûts, des désirs et des besoins. Une chose que les vedettes ont en commun avec les filles qui ne sont pas des personnages publics, c’est qu’elles ne sont jamais sorties avec des garçons qui ne sont pas allés leur parler.

(Aviez-vous lu le 57e épisode?: Tromper poliment)

Nous sommes de bien pauvres juges quand vient le temps de définir les goûts des autres. Il n’en revient pas à nous de déterminer si nous sommes le genre de quelqu’un où non. Présumer que nous ne sommes probablement pas du type de telle ou telle personne est une erreur trop fréquente et très nigaude. La majorité du temps, on ne se donne même pas la chance de se faire dire « non », on se dit « non » nous-mêmes pour les autres. On se rejette préventivement en ne faisant rien.

Pourtant, par le passé, combien de fois avons nous été surpris de la réceptivité de certaines personnes et de la réticence de d’autres?

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C’est comme la fois où cette fille qui me plaisait vraiment beaucoup m’a proposé un pari que je ne pouvais pas refuser :

« Si tu perds, tu payeras le souper et si je gagne, c’est moi qui vais payer. »

Euh, parle-moi d’une situation gagnant/gagnant! Si je perds, j’ai un souper avec elle et si je gagne, j’ai un souper avec elle! J’étais surpris et j’ai super bien dormi.

Tout ça, c’est sans parler de toutes ces opportunités manquées à cause des gestes que l’on n’a pas osé faire et des mots que l’on n’a pas dits par timidité. Honnêtement, je pense que c’est une bonne chose qu’on ne puisse jamais savoir toutes les chances qu’on a manquées, on s’en voudrait beaucoup trop.

C’est comme la fois ou je n’ai même pas osé toucher à la fille qui était venue dormir dans mon lit. Je pensais qu’elle me voyait comme un ami et qu’elle ne pouvait pas être intéressée par moi autrement. Nous avons juste dormi. Elle devait bien se demander ce qui se passait, ou surtout, ce qui ne se passait pas. D’autant plus qu’à l’époque, j’avais un lit simple.

« Je pensais que t’étais gai », m’a-t-elle révélé par la suite.

Aujourd’hui, je sais que ce n’est pas si bête de présumer que si la fille est dans ton lit, elle est au moins un minimum intéressée. Je m’humilie peut-être un peu en disant ça, mais bon, pour ma défense, j’étais jeune et con, comme dans la chanson de Saez. C’est mieux que d’être vieux et fou.

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Donc, s’il y a une chose que notre expérience nous a apprise, c’est qu’on ne comprend pas grand-chose de ce qui plaît aux autres. Une bonne partie de l’attirance se passe à un autre niveau que le conscient. C’est sans doute pour ça que la plus belle fille du monde et que le plus bel homme du monde ne sont pas les mêmes pour tous.

À Montréal, les vedettes sont dans les mêmes cafés, restaurants et bars que nous. Elles sont, comme tout le monde, à distance d’un circonstanciel : « Salut, ça va? »

Dans un documentaire où la séduction est approchée scientifiquement, la conclusion des chercheurs était la suivante : les hommes sont mieux d’essayer et d’échouer que de présumer qu’ils ne sont pas assez bien pour la femme qu’ils convoitent.

On ne sait jamais.

Pour résumer cette pensée, ce n’est pas parce qu’on trouve une fille trop bien pour nous que nous ne sommes pas son genre.

La seule chose qui ne nous rend pas assez bien pour n’importe quelle fille, c’est notre manque de confiance en nous. La timidité, la gêne et le manque d’estime de soi sont des « turn off » majeurs pour beaucoup de femmes et c’est encore plus vrai pour les femmes de tête.

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La vedette, c’est comme n’importe quelle fille, on ne connaît pas sa situation, ni ses goûts. Le plus gros de l’effort qu’on a à faire c’est d’oser.

Pourquoi pas vous?

L’important, c’est de laisser à l’autre la chance de vous dire oui ou non et ce, qu’elle soit connue ou non.

Pour paraphraser Wayne Gretzky : « On manque 100 % des chances que l’on ne prend pas. »