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Les statistiques illustrant l’étendue des dégâts causés par le cancer de la prostate et autres maladies masculines ont beau être accablantes, la persistance de bon nombre de tabous, préjugés et idées fausses qui s’y rattachent a de quoi inquiéter.
Règle générale, nous, jeunes-hommes (et moins jeunes aussi), ne sommes pas naturellement portés vers l’extériorisation. Surtout pas lorsqu’il s’agit d’un aspect aussi intime que la santé… de notre prostate.
Tentez l’expérience lors de votre prochaine ‘soirée entre boys’ : Entre deux périodes, demandez aux membres de votre meute s’ils se sont fait tâter cette glande incomprise au cours de la dernière année… Malaise assuré!
Pourtant, les représentants masculins de cette fameuse ‘génération du millénaire’, reconnue pour faire baver les équipes marketing des grandes multinationales de ce monde, avons non seulement grandi dans un environnement propice au partage et à l’ouverture, mais nous avons tout intérêt à être sérieusement interpelés par le dépistage de ce cancer, dont le risque de diagnostic augmente considérablement avec l’âge. Comme quoi l’assouplissement de certains mauvais plis, peut prendre plusieurs générations…
Faisant partie de cette tranche démographique, et partageant certaines de ces craintes envers le cancer le plus répandu chez les canadiens, j’ai décidé de briser la glace et d’en discuter avec quelques amis et collègues. Après maints fous rires, malaises et quelques tristes témoignages aussi, les conversations que j’ai eues avec mes ‘sujets’ m’ont permis de mettre le doigt sur quatre des plus grands mythes et idées préconçues que notre génération entretient au sujet du cancer de la prostate:
FAUX. Bien que le toucher rectal soit la méthode de détection la plus répandue, le test d’APS (antigène prostatique spécifique) permet de détecter la maladie à un stade précoce, ce qui en fait une option à considérer pour les hommes âgés de moins de 50 ans. Parlez-en à votre médecin!
FAUX. Bien que les causes exactes du cancer de la prostate demeurent encore inconnues, la recherche a permis d’énormes avancées au cours des dernières années. Entre 2001 et 2009, le taux de mortalité de cette maladie a chuté de 4% annuellement et continue de diminuer à ce jour.
FAUX. Tout comme la recherche, les traitements du cancer de la prostate ont grandement évolué au cours des dernières années, ce qui permet aux hommes touchés par la maladie de maintenir une meilleure qualité de vie durant les traitements.
FAUX. Les études démontrent que les hommes de descendance afro-canadienne présentent un risque plus élevé de développer un cancer de la prostate, tandis que les hommes d’origine asiatique sont moins à risque.

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