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Conquérir les États-Unis par l’estomac : le gars de barbecue

La SAQ et URBANIA s'unissent pour vous faire découvrir des gourmets installés aux États-Unis!

Par
Éric Samson
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On dit qu’il n’y a pas de meilleure manière de séduire quelqu’un que par son estomac. Est-ce aussi vrai pour les pays? C’est ce que pensent ces trois Québécois, qui sont partis conquérir les États-Unis une bouchée ou une gorgée à la fois!

À coups de restos, de bonnes bouteilles et de concours de barbecue, Hugue Dufour, Patrice Breton et Simon De L’est ont chacun façonné leur American dream gastronomique. Ils font briller le Québec d’une manière étonnante, même si leurs succès restent peu reconnus dans leur propre contrée. Nul n’est prophète en son pays, alors URBANIA est allé à la rencontre de ces audacieux personnages qui ont traversé la frontière pour montrer aux Américains ce dont les Quebeckers sont capables… ***  Simon de l’est, le gars de barbecue   «Il y a sept ans, c’est à peine si je ne me faisais pas livrer mes toasts le matin», raconte Simon Jodoin Bouchard, alias Simon De L’est. Aujourd’hui, ce jeune homme songe de plus en plus à quitter son emploi (il travaille de nuit dans un entrepôt) pour se consacrer à sa PME, qui grandit vite: S.J.B. BBQ. C’est qu’il y a quelques années — «du jour au lendemain, en regardant une émission de cuisine du sud des États-Unis sur le Food Channel!» —, Simon s’est découvert une passion pour les viandes fumées. Il s’est acheté un premier fumoir et il est devenu si bon avec les ribs que ses amis ont voulu lui en acheter. C’est comme ça qu’il a décidé de se lancer dans la compétition… parce que, oui, il existe des ligues de barbecue, où des grillardins experts cuisent des pièces de viande qui sont jugées selon l’apparence, la tendreté et la saveur. «Dans quelques années, vous allez pouvoir acheter cette sauce dans toutes les épiceries du monde». Mais ce n’est pas tout. Il y a deux ans, il a publié une photo sur son compte Facebook: sept pots Mason remplis de sa sauce barbecue maison, cuisinée après le travail. «Dans quelques années, vous allez pouvoir acheter cette sauce dans toutes les épiceries du monde», lisait-on. Un embouteilleur l’a pris au mot et lui a offert de se lancer en affaires. Le contrat signé et la recette envoyée, la première batch de sauce S.J.B. est arrivée chez Simon. Il l’a annoncé, encore une fois, sur Facebook: en trois jours, son stock de 30 caisses s’était écoulé. Un deuxième lot s’est aussi envolé à la vitesse de l’éclair. Assez pour qu’il décide de créer une deuxième sauce — une opération qui lui a pris environ six mois. Entre-temps, Simon a tissé des liens avec d’autres fanatiques du barbecue. L’un d’entre eux lui a lancé une invitation: ça te dirait de venir au Texas pour participer au C.O.T.Y. (pour «Cook of the Year») Cookoff, organisé par la Lonestar Barbecue Society, l’une des deux grandes sociétés au monde qui organisent des compétitions de barbecue? «Moi, le petit gars à peine sorti de Montréal-Est? Ben, en fait… Pourquoi pas?» Dans ses valises, il a emporté un petit grill Weber et ses bouteilles de sauce S.J.B. Il s’est classé huitième dans la catégorie «poulet», mais il a remporté la troisième place pour son brisket de bœuf. Sur 67 participants, c’est un résultat qui ressemble à une grande victoire. Simon, c’est un vrai type sauce. Sa visite au Texas lui a rapporté plus qu’un trophée: d’autres compétiteurs sont tombés sous le charme de ses sauces. Depuis, quelques-uns des meilleurs grillardins les utilisent, dont une compétitrice classée dans le top 100 mondial. Ça augure bien pour son objectif ultime: distribuer ses sauces aux États-Unis. Mais pour ça, il devra faire le grand saut et dire adieu à sa job d’entrepôt. Elle ne devrait pas lui manquer: Simon, c’est un vrai type sauce. Et on boit quoi avec ça? Voici quelques suggestions! *** Pour découvrir les portraits de deux autres gourmets conquérants:  Le gars du steakhouse  Le gars du vin
À coups de restos, de bonnes bouteilles et de concours de barbecue, Hugue Dufour, Patrice Breton et Simon De L’est ont chacun façonné leur American dream gastronomique. Ils font briller le Québec d’une manière étonnante, même si leurs succès restent peu reconnus dans leur propre contrée. Nul n’est prophète en son pays, alors URBANIA est allé à la rencontre de ces audacieux personnages qui ont traversé la frontière pour montrer aux Américains ce dont les Quebeckers sont capables… *** Simon de l’est, le gars de barbecue «Il y a sept ans, c’est à peine si je ne me faisais pas livrer mes toasts le matin», raconte Simon Jodoin Bouchard, alias Simon De L’est. Aujourd’hui, ce jeune homme songe de plus en plus à quitter son emploi (il travaille de nuit dans un entrepôt) pour se consacrer à sa PME, qui grandit vite: S.J.B. BBQ. C’est qu’il y a quelques années — «du jour au lendemain, en regardant une émission de cuisine du sud des États-Unis sur le Food Channel!» —, Simon s’est découvert une passion pour les viandes fumées. Il s’est acheté un premier fumoir et il est devenu si bon avec les ribs que ses amis ont voulu lui en acheter. C’est comme ça qu’il a décidé de se lancer dans la compétition… parce que, oui, il existe des ligues de barbecue, où des grillardins experts cuisent des pièces de viande qui sont jugées selon l’apparence, la tendreté et la saveur. «Dans quelques années, vous allez pouvoir acheter cette sauce dans toutes les épiceries du monde». Mais ce n’est pas tout. Il y a deux ans, il a publié une photo sur son compte Facebook: sept pots Mason remplis de sa sauce barbecue maison, cuisinée après le travail. «Dans quelques années, vous allez pouvoir acheter cette sauce dans toutes les épiceries du monde», lisait-on. Un embouteilleur l’a pris au mot et lui a offert de se lancer en affaires. Le contrat signé et la recette envoyée, la première batch de sauce S.J.B. est arrivée chez Simon. Il l’a annoncé, encore une fois, sur Facebook: en trois jours, son stock de 30 caisses s’était écoulé. Un deuxième lot s’est aussi envolé à la vitesse de l’éclair. Assez pour qu’il décide de créer une deuxième sauce — une opération qui lui a pris environ six mois. Entre-temps, Simon a tissé des liens avec d’autres fanatiques du barbecue. L’un d’entre eux lui a lancé une invitation: ça te dirait de venir au Texas pour participer au C.O.T.Y. (pour «Cook of the Year») Cookoff, organisé par la Lonestar Barbecue Society, l’une des deux grandes sociétés au monde qui organisent des compétitions de barbecue? «Moi, le petit gars à peine sorti de Montréal-Est? Ben, en fait… Pourquoi pas?» Dans ses valises, il a emporté un petit grill Weber et ses bouteilles de sauce S.J.B. Il s’est classé huitième dans la catégorie «poulet», mais il a remporté la troisième place pour son brisket de bœuf. Sur 67 participants, c’est un résultat qui ressemble à une grande victoire. Simon, c’est un vrai type sauce. Sa visite au Texas lui a rapporté plus qu’un trophée: d’autres compétiteurs sont tombés sous le charme de ses sauces. Depuis, quelques-uns des meilleurs grillardins les utilisent, dont une compétitrice classée dans le top 100 mondial. Ça augure bien pour son objectif ultime: distribuer ses sauces aux États-Unis. Mais pour ça, il devra faire le grand saut et dire adieu à sa job d’entrepôt. Elle ne devrait pas lui manquer: Simon, c’est un vrai type sauce. Et on boit quoi avec ça? Voici quelques suggestions! *** Pour découvrir les portraits de deux autres gourmets conquérants: Le gars du steakhouse Le gars du vin

En bonus, on a demandé à Simon de nous donner sa recette de Pull pork au fumoir!

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