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Tout commence avec la troupe de théâtre de l’Université de Montréal.
C’est ma quatrième année dans la troupe de théâtre de l’Université de Montréal [le TUM]. Je fais du théâtre depuis super longtemps, j’en faisais au cégep, alors avant d’entrer à l’Université je suis allé voir une pièce de la troupe, et je savais déjà que je voulais en faire partie. Ça a presque changé ma vie, j’ai commencé à vraiment m’impliquer, ça m’a amené à écrire : j’ai écrit une websérie, SH!T, qui est censée sortir au mois de janvier, j’ai créé ça avec plein de gens du TUM et une gang du département de cinéma de l’UdeM. Ça m’a amené à écrire pour le théâtre aussi : j’ai écrit un texte, on l’a présenté au concours Québec en Scène et on a gagné la semaine dernière, première place. C’est un texte que j’ai écrit pour trois comédiennes : c’est trois de mes amies du TUM qui l’ont présenté au concours, elles ont gagné et là elles vont le présenter dans des bars – c’est un texte humoristique.
Le théâtre c’est très humain.
C’est vraiment de rencontrer des gens qui est intéressant, c’est des relations que t’entretiens, et c’est ça qui crée le jeu sur la scène ; c’est un jeu de relations. C’est ça que j’aime dans le TUM : on est tous dans des programmes différents, on va tous devenir des professionnels dans notre domaine, et ce qui est étrange c’est qu’on se retrouve tous dans cette activité. Il y a des gens en droit, des gens en médecine, moi je suis en traduction, il y en a en littérature…
Sur le campus de l’université, on ne se serait pas vraiment croisé s’il n’y avait pas eu le TUM. Donc comme les gens sont différents, ça crée une dynamique vraiment intéressante. Chaque année, c’est une troupe différente, il y a toujours des nouveaux. Quand tu rentres dans la troupe au début de l’année scolaire, je trouve que les liens se tissent vraiment plus rapidement que dans les cours. C’est tout le temps plus difficile de se trouver des amis, les gens sont un peu plus fermés quand ils sont dans les salles de classe. Tandis qu’au théâtre, les gens sont ouverts ; on est là pour ça, pour s’amuser et rencontrer des gens. À l’université, j’ai définitivement plus d’amis que j’ai rencontrés au théâtre que dans mes cours.
Les activités parascolaires sont vraiment importantes pour moi, parce que ça permet de décrocher des cours et du travail. Et étant donné que c’est à chaque semaine, c’est comme si c’était un cours, mais ce n’en est pas un ; donc c’est stable mais en même temps ça déstabilise.
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Pour lire une autre entrevue Portraits d’étudiants : Sébastien.
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