KNLO (Alaclair Ensemble) refait surface après une longue absence avec le lancement d’un court-métrage musical : “L’AN 16” au Groove Nation! Issu d’une initiative de l’artiste et de la boîte de production LA MAINE, ce court-métrage de fiction est inspiré d’une journée passée dans la vie du rappeur québécois.
On a rencontré KNLO (auparavant KenLo), pour jaser de sa musique, de ses projets futurs et de ce curieux changement d’acronyme!
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Pourquoi avoir changé ton nom d’artiste de KenLo à KNLO?
J’ai pas vraiment changé de nom, c’est juste une évolution influencée par Internet, une absorption de trends. J’ai changé de nom souvent, mais Kenlo, ça va toujours rester.
Tu te situerais où par rapport à Dead Obies sur le spectre du rap?
J’ai un grand respect pour ceux que je considère comme des grands frères ou des petits frères, sinon je pense que moi je me situe à un endroit où je me sens en paix avec tout le monde, j’aime bien suivre les flavors de la société ambiante.
Qu’est-ce qui se passe pour toi en solo et avec Alaclair ensemble?
Alaclair sort un album le 1er septembre 2016 dont le nom n’est pas encore connu. Moi au niveau solo, je sors un album à l’automne. Le film est un avant-goût de ce projet qui verra le jour quelque part au courant de l’été.
Passant du réveil au chillin’, de la famille aux amis, de l’entraînement à la création, est-ce que tu dirais que le film nous donne un inside sur ta vie au quotidien?
Tout à fait, on pourrait dire que c’est une fiction autobiographique.
Qu’est-ce qui t’a inspiré à faire ce projet de court-métrage musical?
Le fait que ma musique est inspirée de ça. Je fais de la musique qui rime dans le vécu et qui a un message social aussi.
Ça t’arrive souvent de chiller dans des Églises (chanson : À l’Église)?
Oui, c’est un représentatif profond de mon subconscient et de l’éducation que j’ai reçue, même si je suis aujourd’hui sans religion.
Deux mots pour résumer l’essence du clip?
“Nous voilà”, tout simplement.
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