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Non, je ne vais pas vous dire que la taille ne compte pas.
La taille, ça compte.
Enfin, la majorité des études qui se sont penchées sur les préférences péniennes révèlent que la taille a une certaine importance (mais que ce n’est pas toujours primordial) et que les phallus opulents ont la cote.
Ce n’est pas si étonnant, considérant que dans notre culture, le gros pénis est roi : dans la porno, on tente d’attirer notre attention à coup de « big dick » fait ceci, « huge cock » fait cela; dans la vie, les gars se vantent d’avoir un gros engin, et quand votre amie vous dit que son amant trouvé la veille sur Tinder avait un menu pénis, la réponse appropriée, c’est « Oh, pauvre chouette! ».
Prenons un pas de recul
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Dans l’Antiquité, chez les Grecs, le pénis idéal était riquiqui, comme en font foi les nombreuses statues antiques d’Adonis chichement pourvues.
En fait, les Grecs jugeaient que les gros phallus étaient ridicules et ils en affublaient leurs personnages satyriques.
Alors je m’interroge. Notre obsession contemporaine pour les gros pénis est-elle uniquement liée à leurs avantages physiologiques, au fait qu’ils permettent de se sentir « bien remplis »?
Parce que, concrètement, les petits pénis comportent eux aussi des avantages physiologiques bien réels pour faire jouir.
Et je ne comprends pas pourquoi on les passe sous silence. Alors je vais vous en parler :
Une pénétration plus libre
Un vagin, ce n’est pas éternel. Il y a une frontière physique, au fond, qui s’appelle le col de l’utérus. Et un long pénis a plus de chance qu’un court de se heurter à cette frontière. S’il y a des femmes qui adorent cette sensation, quand le gland cogne contre le col de l’utérus, il y en a aussi beaucoup qui détestent ça, parce que c’est désagréable et/ou douloureux.
Ce problème n’est pas une fatalité avec les gros pénis, mais il requiert un meilleur contrôle la pénétration, tandis que le petit pénis, lui, est plus libre de ses mouvements.
Une stimulation naturelle de la vulve et du clitoris
Puisque la pénétration ne peut pas toujours être profonde avec un gros engin (pour les raisons évoquées ci-haut), il n’y a pas forcément de contact entre le pubis de l’homme et la vulve de la femme lors d’une pénétration en face à face. Avec un plus petit pénis, le contact clitoris-pubis se fait aisément. Or, se faire stimuler naturellement le clitoris pendant la pénétration, c’est efficace pour jouir, considérant que la majorité des femmes n’ont pas d’orgasme s’il n’y a pas d’autres points de contact à l’extérieur du vagin.
BJ friendly
Lors d’une fellation, il est possible d’en gérer plus à la fois.
Une longueur adaptée au point G
Pour les femmes que cette zone rend folles, les petits pénis peuvent être préférés aux gros, étant donné que le point G se trouve près de l’entrée du vagin. Les petits pénis « visent » donc plus directement cet endroit, tandis que les longs peuvent passer tout droit.
Une longueur adaptée à la prostate
Même principe : la prostate, cette glande qui donne des orgasmes aux hommes lors du sexe anal, se situe proche du début du rectum, pas au fond.
Mon objectif ici n’est évidemment pas de donner des complexes aux hommes pourvus de gros pénis.
D’ailleurs, « petit » est subjectif, « gros » est subjectif, et vous êtes sûrement le gros et le petit de quelqu’un, quelque part.
Je trouve seulement inconséquent que les petits pénis soient les grands perdants de la hiérarchisation des formats et qu’il faille insister que « ce n’est pas la grosseur qui compte, c’est comment on s’en sert », alors que leur design et leurs paramètres par défaut peuvent être tout à fait jouissifs.
À bas le one size fits all, gloire aux petits pénis. xx