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17 échecs musicaux québécois éminents

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Au Québec, il n’y a pas que la souveraineté et la progéniture de Guy Lafleur qui aient connu des échecs, il y a aussi la musique.

Rappelons-nous, tous ensemble, 17 échecs musicaux d’ici, tous plus ou moins légendaires.

1 – Éric Lapointe ft. Dubmatique

Cette rencontre quasi-homoérotique entre le king du rock québécois et deux rappeurs manifestement sur le déclin est d’un ridicule consommé, qui n’a d’égal que son vidéoclip. Sans doute notre Walk This Way québécois.

2 – Les chansons du PQ

Si la mythique Pauline Web Télé a bien fait jaser d’elle en 2012 avec la publication de la chanson-thème À nous de choisir, composée par le doux Nelson Minville, il faut rappeler que le Parti québécois n’en était pas à ses premières frasques musicales. Chantée par Emmanuel Bilodeau et composée par Karkwa, la chanson de la campagne de 2008 était également rough sur la trompe d’eustache, tout comme celle pour le référendum de 1995, qui a sans doute contribué à la défaite du camp du OUI, avec un petit 20 ans de recul.

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3 – Le wannabe “hymne” pour l’Impact de Montréal

Habitués de manquer d’inspiration, les deux rappeurs de Radio Radio ont développé des trucs avec les années. L’un d’entre eux : répéter tout le temps la même affaire et faire semblant que la toune est bonne en faisant des moves de bras.

4 – Jacques Villeneuve

Private paradise, le premier et seul album du coureur automobile Jacques Villeneuve, a été vendu à 233 exemplaires au terme de sa première semaine de ventes en 2007. Pourtant, le divin premier single, Accepterais-tu?, curieusement écrit par Marc Déry, laissait présager un ÉNORME succès, surtout à partir du bridge à 2:39, où le pilote pousse la note comme jamais.

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5 – Le Caboose Band

Le groupe maison de l’incroyable Auberge du chien noir a récemment annoncé qu’il deviendrait le premier groupe fictif d’un téléroman québécois à partir en tournée POUR DE VRAI. On n’a pas encore entendu le résultat final, mais juste l’idée de voir l’ineffable Sylvain Massé chanter des tounes country sur scène nous glace le sang.

6 – Malik Shaheed (alias Versatile)

Déjà qu’il avait de la misère à enchaîner deux phrases complètes de suite en tant qu’animateur, Malik Shaheed s’est visiblement surmené en entreprenant une carrière de rappeur. À son plus bas, il a tenté le tout pour le tout avec un remix du classique Rap à Billy de Lucien Francoeur.

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7 – Frédérick de Grandpré

Entre son rôle de bum repenti dans Quadra et celui de Claude Poirier dans Le Négociateur, l’acteur Frédérick de Grandpré nous a offert Un Martini pour Noël en 2004. Douze ans plus tard, la scène jazz montréalaise est toujours aussi en criss et n’a toujours pas pardonné à l’ADISQ d’avoir octroyé un Félix à cet album de jazz matante.

8 – Le virage hip-hop de Georges Laraque

Après avoir cassé des faces avec les Oilers, récolté deux passes en 61 matchs avec le Canadien et mangé des shakes au tofu dans les locaux du Parti vert, Georges Laraque a décidé de se mettre au hip-hop afin d’encourager les jeunes à faire du sport. Vous pouvez entendre le résultat de cet exercice de haute voltige à partir de 2:56, après avoir préalablement enduré les performances vocales persistantes de Jacynthe et de l’illustre Jessy Gauthier.

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9 – Les chansons pour encourager le Canadien

Quand Loco Locass a réussi à faire entrer sa toune au Centre Bell, y’a pas mal de génies qui se sont convaincus qu’eux autres aussi, ils étaient capables d’en faire autant. Du nombre, on se rappelle de la grande connerie orchestrée par CKOI, qui consistait précisément à faire chanter à deux jeunes perdants de La Voix une reprise francisée d’une toune overused de Fall Out Boy, tout en obligeant les animateurs vedettes de la station à participer au clip alors qu’ils étaient prêts à crisser leur camp chez eux après leur émission. Paru en 2013, cet “hymne des séries” a vraisemblablement fonctionné puisque le Canadien a perdu la première ronde en cinq matchs contre Ottawa.

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10 – Le retour de trop de D-Natural

Qu’on le veuille ou non, le retour de D-Natural en 2003 (initié par Louis-José Houde dans Dollaraclip) a été un franc succès, si l’on met de côté le fait qu’il avait reçu une bonne vingtaine de citrons par la tête lors de son passage au Vans Warped Tour. Là où le bât blesse, c’est lorsqu’en 2006, le rappeur emblématique de Québec a décidé de retenter un autre retour avec le clip D-Parti. La définition même de “pousser sa luck”.

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11 – La chanson du 75e anniversaire de l’UDA

La chanson collective au Québec n’a jamais été à la hauteur de l’ampleur du projet initial qu’elle présupposait. La preuve la plus probante : cette chanson visant à souligner le 3/4 de siècle de l’Union des artistes. Le moment est difficile à passer, mais au final, on se console en se disant que c’est probablement la seule fois où Éric Lapointe a pu chiller solide avec Alain Dumas, Nadja et, surtout, Sylvain Massé.

12 – Notre Home

En 2012-2013, Lisée (alors ministre au PQ) a donné une bourse de 20 000$ à un collectif hip-pop de l’ouest de Montréal afin qu’il enregistre une chanson vantant les mérites du rapprochement anglo-franco dans la métropole. Depuis ce temps, les résidents de Pointe-aux-Trembles se rendent massivement au Fairview Pointe-Claire pour donner des accolades aux anglophones.

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13 – Jean-Luc Brassard, icône du rap

Le champion de ski acrobatique a pété une fuse solide quand il a décidé d’empoigner le micro pour rapper à propos de son sport de prédilection, en lien avec une campagne de financement pour Fonds BFGoodrich de ski acrobatique, lancé en 2000. “Triple back layout… That’s what I’m talkin’ about!”

14 – Rick Hughes et Hugo Lapointe en général

Ces deux chanteurs qui vivent au crochet d’Éric Lapointe ont multiplié les sorties musicales douteuses au courant de leur carrière. Frère de Lulu, Rick a tenté par tous les moyens de devenir autre chose que le gars qui remplit les trous de spectacle quand Éric Lapointe doit aller vider un 13 onces backstage, mais ça a plus ou moins fonctionné, comme en témoigne cette récente chanson sportive.

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De son côté, Hugo Lapointe a touché le fond avec son récent clip où il se lamente du fait qu’il ne se fait pas reconnaître dans la rue. “Mes tounes sont plus connues que ma face. Ma face est moins connue que mes tounes”, chante-t-il, poète.

15 – L’album Schizophrène d’Anik Jean

Précédée par une campagne de promo déficiente, qui consistait à envoyer des (fausses) menaces à des journalistes, la sortie de cet album d’Anik Jean a été accompagnée de mauvaises critiques de toutes sortes. Encore aujourd’hui, il semble toujours aussi difficile de ne pas penser à Patrick Huard en entendant cette chanson.

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16 – Le retour de Mitsou

Avec deux fois plus de pouces en bas que de pouces en haut sur Youtube, ce retour à la chanson de Mitsou a été un flop total. Près de cinq ans plus tard, rien n’a pas changé à ce niveau.

17 – Sir Pathétik pour l’ensemble de sa carrière (mais surtout pour Cédrika)

Le rappeur emblématique de Trois-Rivières n’en est pas à un fiasco près, mais en 2008, il s’est dépassé avec une chanson à propos de la disparation de Cédrika. “J’la connaissais pas, mais chu sûr qu’était cool / Son sourire s’es photos, ça l’a rendait cool”, rappe-t-il, avec tout le talent qu’on lui connaît. Histoire de pousser l’insulte à l’injure, l’ADISQ a félicité le rappeur en lui donnant le Félix de l’album hip-hop de l’année pour l’album contenant cette chanson (Avant k’tu m’oublies) l’année suivante.

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EN RAFALE : Joël Legendre, Infini-T, Natasha St-Pier (même si elle est Acadienne), Guillaume Lemay-Thivierge, la chanson Couleur Passion de Rouge FM, les Baby Spice, la plupart des albums des Respectables, Caroline Néron et l’hymne national de Raoul Duguay.

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