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Le Canada m’a toujours attiré, de près ou de loin, et quand j’ai eu l’occasion de venir faire mes études à Montréal, j’ai sauté dessus. J’ai commencé le théâtre en France, dans une compagnie amateure, puis au lycée. C’est quelque chose que j’avais pas envie d’abandonner, même en partant aussi loin de chez moi. Ça fait un peu plus de deux ans que j’en fais ici. J’ai joué dans cinq productions; je fais pas encore partie des vieux meubles, mais je suis un visage qu’on commence à reconnaitre, et c’est assez agréable! Une fois que t’intègres un groupe comme le Théâtre de l’Université de Montréal, c’est comme si tu faisais partie d’une famille. On partage beaucoup de choses, il y a des liens forts qui se créent. Ma famille est restée en France, elle est à des milliers de kilomètres d’ici. Mes parents, mes grands-parents, mes amis d’enfance…J’avais besoin d’une famille ici quand je suis arrivé, et je l’ai trouvée grâce au TUM et aux Activités culturelles notamment. Ce que je trouve le fun dans le théâtre, c’est l’opportunité d’être ce que je ne suis pas au naturel. De jouer le rôle d’un homme colérique, d’un père de famille, d’un banquier, d’un expert-comptable triste…de pouvoir se mettre dans les souliers de quelqu’un d’autre, temporairement. Je faisais du droit, mais ça m’a très vite déplu parce que c’était assez loin de ce que je m’imaginais, pas assez proche des gens, et aujourd’hui j’étudie en criminologie. Le théâtre te force à avoir une vision plus large, à t’ouvrir à ce que tes personnages pensent, font, à ce qu’ils sont. Peut-être qu’en tant que criminologue, je serai amené à avoir cette compréhension-là. Je pense que le théâtre m’aidera à mieux comprendre qui j’aurai en face de moi, et à avoir une meilleure empathie. En ce moment, j’aimerais ça travailler à la protection de la jeunesse plus tard.
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