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Fun facts avec un chasseur d’épaves

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URBANIA est le fier producteur de la série Chasseurs d’épaves. La deuxième saison est déjà en ondes à Historia.

Chasseurs d’épaves, c’est quoi?

Pour vous en apprendre plus sur l’émission, on a demandé à Samuel Côté, notre chasseur d’épaves préféré, de nous faire part de quelques fun facts sur son domaine de prédilection.

Le saviez-vous?

Des ancres perdues!

Au XIXe siècle, de nombreuses ancres obstruaient le lit du fleuve à certains endroits dans le port de Québec. L’accumulation était si importante que les ancres des navires se prenaient à leur tour dans les structures englouties. En 1876, la barge des commissaires du havre de Québec a récupéré plus de 60 ancres et 10 800 pieds de chaînes lors de sa première récolte.

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Deux ans plus tard, les autorités du port ont dynamité les restes de l’épave de l’Orignal, car les ancres des bateaux s’y accrochaient fréquemment. L’Orignal s’échoua, puis sombra en amont du quai de la Reine lors de son lancement en 1750.

Où est la route?

En 1843, le transport de troupes Premier s’échoue à Cap-Chat. Puis, au mois de décembre 1845, la barque Montréal commandée par le capitaine Douglas s’échoue à Capucins (Cap-Chat). À cette époque, on mentionnait que bien des catastrophes maritimes auraient pu être évitées, car selon plusieurs, elles étaient directement attribuables à l’absence de routes reliant certaines localités le long des côtes gaspésiennes. Ces routes auraient permis aux naufragés d’être secourus plus rapidement, surtout en hiver.

Pour remédier temporairement à cette situation, on a aménagé dans les années 1830, 7 dépôts de provisions à l’usage exclusif des naufragés aux endroits les plus redoutés, dont quatre sur l’île d’Anticosti, un à Pointe-des-Monts, un à Cap-Chat et un à Rivière-la-Madeleine.

Les phares, ces cimetières de bateaux

Près d’un phare, on retrouve inévitablement une concentration d’épaves.

Au XIXe siècle, l’augmentation du trafic maritime sur le fleuve Saint-Laurent s’accompagne d’une hausse du nombre d’accidents maritimes. Plusieurs phares du Québec ont donc été construits dans la foulée des nombreux naufrages survenus le long des rives du Saint-Laurent. Les phares ont été érigés à des endroits stratégiques afin de guider les marins.

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Un décompte impossible

Malheureusement, on ne connaîtra jamais le nombre exact d’épaves gisant au fond du Saint-Laurent. En voici les principales raisons :

  • La mise à jour des bases de données consacrées aux naufrages n’est pas effectuée périodiquement et par conséquent, des événements n’ont pas été encore rapportés ou racontés.
  • Malgré un dépouillement complet des archives disponibles, beaucoup de naufrages n’ont laissé que très peu de traces écrites.
  • Seule une partie du fleuve a été sondée et certains vestiges enfouis ne sont pas visibles.
  • La loi du silence : la recherche d’épaves demeure une “chasse gardée” au Québec. Si certaines épaves ont été localisées par des chercheurs, pêcheurs ou plongeurs dans le passé, l’information n’a pas toujours été divulguée aux autorités.

Je sais que des centaines d’épaves jonchent le lit du Saint-Laurent et que la majorité d’entre elles n’ont pas été documentées, localisées concrètement sur le terrain ou identifiées.

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Chasseurs d’épaves – Saison 2Suivez Samuel Côté – Chasseur d’épaves dans sa quête pour trouver de nouveaux trésors dans le St-Laurent.1er épisode de «Chasseurs d’épaves», saison 2: demain, 20h, sur Historia (Québec).Une production URBANIA.

Posted by URBANIA on Tuesday, January 5, 2016

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