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“Il était une fois les petits lutins du Père Noël, qui travaillaient très très fort pour que toutes les familles de la planète passent un merveilleux temps des fêtes…”
Les histoires qui suivent sont presque aussi merveilleuses, sauf qu’au lieu du pôle Nord, ça se passe dans un centre d’achats vers le 23-24 décembre, et que les lutins en ont plein leur casque.
Voici 8 anecdotes qui vous rappelleront que la magie du temps des fêtes, c’est aussi des milliers de commis anonymes à travers le Québec qui maudissent leur vie…
La petite lutine M.C.
“Le seul CD qu’on avait à mon emploi dans une boutique de cossins de cuisine, c’était Mario Pelchat chante Noël. Pendant 1 mois. Tous les jours. Maintenant j’ai des poussées d’urticaire quand je l’entends. J’suis pas mal certaine que la commission des droits de l’homme aurait dû intervenir.”
Le petit lutin D.F.
“En 2005, je travaillais comme agent de sécurité dans un centre commercial. Cette année-là, des gars ont réussi à voler pour des milliers de dollars de stock. Ils se promenaient avec des grosses boîtes de cadeaux vides, ils les posaient discrètement sur les choses que le monde venaient d’acheter, et ils repartaient avec, sans que personne se doute de rien. J’ai dû passer le temps des fêtes à checker les cadeaux de tout le monde et c’est comme ça que j’ai arrêté d’apprécier le genre humain.”
Lutine C.L.
“À la librairie où je travaille, on m’a demandé d’aller vérifier ce qui faisait shaker le sapin…Vraiment intriguée, je m’approche. Et là, je tombe sur…un monsieur qui attendait sa femme en lisant de la littérature érotique appuyé contre le sapin, la main dans sa poche de pantalon. Il m’a expliqué qu’il cherchait simplement ses clefs d’auto, et j’ai accepté son excuse parce que c’est pas vrai qu’un vieux monsieur dégueulasse allait gâcher mon beau Noël féérique.”
Lutin P.R.
“Un gars a ramené un faux sapin au Rona le 26 décembre en disant: “Ma femme l’aime pas.” Y avait encore les paillettes de ses décorations dans les branches…”
Lutine L.A.
“Je travaillais dans une boutique de déco et de trucs de maison fancy très chers à Westmount. Un jour, une madame clairement francophone, mais qui parlait anglais pour avoir l’air plus riche, entre dans le magasin. Elle voulait acheter l’ensemble complet de balai, éponge, plumeau, gants de vaisselles, tablier qui matchent ensemble, pour offrir à sa femme de ménage. Elle disait à tout le monde dans la boutique qu’il n’y a pas de sot métier et que sa bonne aussi avait le droit d’être belle à Noël. Elle disait enfin qu’elle allait faire une exception et lui offrir le kit avant Noël pour que ses invités voient ça le 25. Elle voulait “décorer sa maid”.”
Lutine L.P.
“J’étais hôtesse au restaurant du Casino de Montréal. Il y a une famille de 15 qui s’est présenté pour avoir une table pour souper. Après avoir patienté une heure dans le restaurant bondé, le père m’a hurlé que j’avais gâché leur Noël jusqu’à ce que je pleure. Quand on a trinqué en cuisine à 2h du matin entre collègues rescapés, la magie de Noël a vraiment fait effet : j’ai su que j’allais terminer mes études quoiqu’il en coûte.”
Lutin L.K.
Je travaillais chez Simons, quelques jours avant Noël. Il y avait tellement de monde qu’une dame n’a pas pu attendre en file pour les toilettes. Elle a fait son besoin dans une des cabines d’essayage, à une vingtaine de mètres des fameuses toilettes. Elle est sortie sans dire un mot et c’est ma collègue qui a découvert la surprise de Noël quelques instants plus tard.
Alors pour les fêtes, on pense à vous les petits lutins!
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Pour lire un autre texte sur Noël: Un Noël paisible, paisible, paisible de Catherine Ethier.