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Portraits d’étudiants – Université de Montréal

Lydia

Par
Portraits de Montréal
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Je faisais de la musique depuis longtemps, et j’avais envie d’aller plus loin. Les ateliers de chant des Activités culturelles, ça a vraiment tout changé: d’abord, il y a eu la rencontre avec ma prof de chant populaire, Luce Chamberland, qui était étudiante au bac en musique. Au début, j’étais pas à l’aise quand j’ai réalisé qu’elle avait juste un an de plus que moi; c’est bizarre d’avoir un prof qui a ton âge. Fait qu’on a dû s’apprivoiser: elle trouvait que j’étais un peu intense, que j’avais beaucoup d’énergie, que j’acceptais pas facilement l’autorité. Puis, on a commencé à se faire confiance, et elle est rapidement sortie de son cadre de prof: elle s’est impliquée, elle venait voir mes shows, prenait des notes pis me revenait après avec des points à travailler et des exercices pour pratiquer. De fil en aiguille, elle est devenue une super bonne amie. Cet été, j’avais un show au festival Zone HOMA pis Luce, elle, dirigeait un chœur classique. Un soir, avant mon spectacle, on prenait une bière et je lui ai dit: “Hey, ce serait vraiment malade que ton chœur classique vienne chanter avec moi! Imagine, ma petite toune que j’ai écrite chez nous, arrangée et chantée par huit voix supplémentaires…” Man, juste d’en parler ça me donne des frissons! C’était tellement malade comme show! Pis de penser que tout ça vient juste de “Ostie je vais prendre un petit atelier parascolaire en chant.” C’est tellement exponentiel!

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